من المسائل إلي ينجم يتخلط فيها الحابل بالنابل هي النقاش حول الوضع الراهن للإقتصاد التونسي..... و تسييس النقاش (من خلال اصطناع صورة إيجابية في المطلق و إلا صورة سلبية في المطلق) هو السبب الأساسي إلي يخلي صعيب برشة بش نسمعو نقاش جدي حول الموضوع.... و هذاية في الحقيقة ما يعنيش إلي ما عندناش خبراء ينجمو يحكيو من دون ماكياج... بالعكس عندنا.... من بينهم محمود بن رمضان و عبد الجليل البدوي إلي كانو شغلو مناصب في وزارات مختلفة خلال العهد البورقيبي و هوما الاثنين جامعيين يعني مش مجرد تكنوقراط بيروقراطيين.... وقع تخصيص القسم الفرنسي للعدد 36 متاع جريدة "مواطنون" (إلي هي تتبع حزب معارض "معترف بيه") لندوة مصغرة بين الاثنين... الحقيقة نقاش ممتع و فيه الكثير من الجدية و المعرفة بالنسبة لكل من هو مهتم بالموضوع... عموما الزوز اعتبرو إلي فمة نمو و تغير مقارنة مع الأزمة إلي وصلنالها وسط الثمانينات و أنو نسبة معدل المنو الحالية (حوالي 5 في الميا) تتسمى إيجابية بشكل عام... و لو أنو الاثنين لاحظو إلي نسبة الدين العام عادت للارتفاع و إلي توزيع الثروة و إلا عائد نسب النمو مش قاعد يصير بشكل متوازن مما يفسر تواصل ارتفاع نسبة البطالة.... طبعا البنقاش فيه تفاصيل أكثر و تلخيص من النوع هذاية ممكن ينقص الأهمية متاعو.... بخلاف هذاكة نميل شخصيا أكثر لرؤية محمود بن رمضان إلي فيها ثقة أكثر في القطاع الخاص و في مردوديتو المحتملة بالنسبة لمستقبل الاقتصاد التونسي على عكس عبد الجليل البدوي إلي يظهر متخوف من عملية الخوصصة لأسباب تتعلق برؤية تميل أكثر نحو تقوية القطاع العمومي... على كل حال نتمنى أنو نقاش بالمستوى هذاية يصير في منابر أكثر انتشار (كيما التلفزة مثلا) و يضم خبراء أخرين لأنو فيه فايدة للجميع

تحيين

في حالة وجود إشكال للاطلاع على الحوار هذاية... هذية بعض المقتطفات

Mouatinoun : On constate un décalage constant entre d’une

part le discours officiel qui vante les performances réalisées

dans le domaine économique et social , et d’autre part

le quotidien vécu par les citoyens. Qu’en est il au fait ?

Pr. Mahmoud Ben Romdhane : Il faut reconnaître dans le

discours officiel une part de vérité, une autre d'exagération

et, enfin, une part d’occultation.

La part de vérité réside dans la situation macroéconomique et

financière d’ensemble. La croissance est relativement élevée en

comparaison avec la moyenne mondiale. Les équilibres financiers

externes sont assez bien maîtrisés : nos réserves en

devises couvrent quatre à cinq mois d’importations, alors qu’au

milieu des années quatre-vingt elles étaient taries et qu’il nous

fallait emprunter sur le marché de la «hot money» (le marché du

très court terme à des conditions d’enfer) pour payer des marchandises

débarquant dans nos ports ou pour rembourser des

dettes venues à échéance. Nous gardons encore un taux d'endettement

relativement élevé (autour de 50 %), mais le service

de la dette reste tenable : le remboursement de la dette absorbe

environ 14% de nos recettes en devises, sachant que le seuil

limite recommandé est de 20% et que la Tunisie des années

quatre-vingt en était aux alentours de 30%. Les règles d’une

saine gestion macro-financière (celles de Maastricht qui s’imposent

aux pays de l’Union Européenne) limitent à 3 % le double

déficit – celui du Budget de l’Etat et celui des opérations courantes

– et le taux de l’inflation. Nous sommes à l’intérieur de

ces limites ou à leurs frontières dans les trois cas. Ceci a permis

à la Tunisie d’améliorer sa crédibilité financière internationale,

et, du coup, la note qui lui est attribuée par les Agences de

«Rating». Nous avons désormais accès au marché financier

international auprès duquel nous pouvons lever des fonds à des

conditions relativement favorables et notre dépendance financière

vis-à-vis du FMI et de la Banque Mondiale s’en est sensi

sensiblement

allégée.

Voilà la part de vérité dans le discours officiel. Elle correspond à

une «photographie» de la situation. Sans être dénuée d’importance,

elle n’est qu’une partie de la réalité. Il reste à poser des

questions concernant la solidité de l'économie; ou de son avenir

et de ses ressorts. Ce faisant, on dépasse le simple constat

"photographique" pour l'approfondissement analytique.

Mouatinoun : Vous avez évoqué des vérités, des exagérations

et des occultations. Nous aimons savoir et surtout

avoir par l'exemple un complément d'informations concernant

ces trois points?

Pr. Mahmoud Ben Romdhane : Je peux commencer par le

taux de chômage : un taux élevé, comptant parmi les plus élevés

du monde. On est aux environs de 14,5% selon les statistiques

officielles dont il faut souligner qu’elles le définissent de

manière très restrictive. Au demi-million de chômeurs officiels, il

faut ajouter 300 000 employés dans les chantiers publics, travaillant

de manière saisonnière et rémunérés à un demi-Smig.

Cela donne un taux de chômage et de sous emploi de 22 à 23

%. Quant au chômage, il touche essentiellement les jeunes et

de plus en plus les diplômés de l’université. Cette situation est

porteuse d’une fracture dans le Contrat Social qui a cimenté la

Tunisie durant le demi-siècle passé. Le diplôme est de moins en

moins la clef de la reconnaissance sociale et de l’accès à un

emploi qualifié et, ce faisant, de la promotion sociale. La Tunisie

a, depuis le XIXème siècle, porté comme valeur fondamentale la

scolarisation et l'éducation. Toutes les élites actuelles sont dans

une très large mesure issues des catégories populaires ou

moyennes. Elles sont devenues telles essentiellement grâce

aux diplômes. Aujourd’hui, l’accès à l’emploi qualifié s’effectue

de plus en plus grâce au capital social des parents, à travers «

l’héritage ». Cette source nouvelle de fragmentation fragilise les

classes populaires mais aussi les classes moyennes. Pour ces

catégories sociales, le temps est celui de l’inquiétude générale

devant l’avenir. Leurs enfants, quand ils ont la chance d’être

diplômés sont de plus en plus nombreux à être condamnés au

chômage de longue durée et, quand ils arrivent à décrocher un

emploi; ils sont le plus souvent affectés à des postes subalternes,

sous-rémunérés. Parfois, ils sont prolétarisés, réduits à

des tâches manuelles.

Cette question n’est pas simplement une question de chômage

; elle est multidimensionnelle en ce qu’elle pose la problématique

en des termes globaux : politiques, économiques et

sociaux. Elle pose, à tout le moins, la question de la qualité du

système éducatif tunisien –une qualité en détérioration grave et

rapide-; la question du système économique –un système de

faible niveau technologique et générant des emplois de faible

qualification- ; et la question de l’investissement qui est confronté

depuis maintenant cinq ans à une crise grave. Et, contrairement

aux apparences, ces dimensions sont intimement liées :

en leur centre, se trouve le système politique.

Dr. Abdeljelil Bedoui: J'exprime en premier mon accord avec

les indicateurs présentés par mon collègue, concernant les équilibres

macroéconomiques qui ont été améliorés, mais aussi au

sujet du rythme de croissance qui avoisine actuellement le rythme

traditionnel de 5% après la période de baisse des années

quatre-vingt. Au-delà de cette dimension que mon collègue a

qualifié de "constat photographique", Une vraie question concerne

la démarche scientifique et objective que nous devons retenir

afin de procéder à une évaluation et un bilan objectifs aussi

bien d'une situation que d'une période.

La démarche classique en économie consiste tout simplement à

comparer les avantages et les coûts, ou d'une autre manière

comparer les performances et les insuffisances. Notons aussi

que la présentation qui penche vers l’autosatisfaction nous

avance toujours les avantages et occulte le coût subi par la collectivité

et le partage de ce coût entre les principales composantes

de cette collectivité. Tout bilan doit admettre cette

démarche et visionner les choses sous cet angle d'approche.

A mon avis, les performances réalisées n'annoncent guère un

passage vers d'autres paliers de la croissance, et ceci malgré

les améliorations des équilibres macroéconomiques qui doivent

- selon les institutions internationales - avoir une influence favorable

sur la croissance. On a attendu de l'application du

Programme d'Ajustement Structurel (PAS) et le passage vers

une économie de marché, qu’ils améliorent les équilibres

macroéconomiques et assurent une relance de la croissance.

Or, malgré l’amélioration de ces équilibres macroéconomiques,

il n'y a pas eu de relance de la croissance qui permette de

résoudre les problèmes posés et notamment celui du chômage.

Nous pouvons dire aussi que les résultats obtenus l’ont été sur

des bases fragiles et hypothèquées.

Fragiles parce que la croissance à l'origine de ces améliorations

des équilibres macroéconomiques, a été obtenue grâce à un

triple "dumping" :

le premier est d'ordre social, a été consécutif aux deux révisions

du Code du Travail de 1994 et 1996. Il a débouché sur un

accroissement substantiel des emplois précaires, sur une décélération

du salaire moyen courant, sur une détérioration - pour

certaines catégories sociales - de leur pouvoir d'achat et une fragilisation

de la couverture sociale et des relations professionnelles.

Ceci explique pourquoi la situation sociale actuelle est

chargée de multiples tensions, qui s'expriment de plus en plus

par des actions non traditionnelles, à l'image des occupations

des lieux du travail, des grèves sauvages ou même des grèves

de la faim et autres.

Une situation exceptionnelle et inhabituelle apporte son lot de

réactions tout aussi exceptionnelles et inhabituelles. Une catégorie

sociale a payé le prix fort, ce sont les salariés.

le deuxième dumping est d'ordre fiscal. La croissance a été

obtenue suite au renoncement de l'Etat à encaisser une partie

importante des ressources fiscales, au nom d'exonérations

consacrées par la loi, sans oublier les subventions de tous

genres accordées aux investisseurs. Cette situation a permis le

maintien d'une dynamique perverse, à savoir le maintien de

cette politique de subventions en l'absence des ressources traditionnelles

d'autrefois à l'instar de la rente pétrolière ou de

taxes douanières importantes sur les importations. Ces ressources

se sont érodées. La rente pétrolière laisse la place à un

déficit énergétique et le volume des taxes douanières a connu

dans son ensemble une réduction importante.

Le maintien de cette politique et le tarissement des ressources

traditionnelles conduit l'Etat à augmenter la pression fiscale sur

ceux qui ne peuvent y échapper, à l'instar des salariés qui supportent

45% des recettes fiscales directes, alors que leurs revenus

nets ne représentent que 26% du PIB. Le recours à la privatisation

permet à l'Etat de dégager des moyens additionnels,

sans oublier l'endettement interne et externe.

Ce dumping fiscal est en train de fragiliser – à tout le moins - la

situation macroéconomique et de l'empêcher de s'améliorer,

sans oublier le coût supporté par la collectivité, du fait aussi bien

du renoncement aux ressources fiscales que des subventions

consenties. Cette double perte entraîne logiquement un renoncement

à un ensemble de projets ou des amputations sur les

budgets de divers secteurs sociaux (la santé, l'enseignement ou

autres).

Le troisième dumping est d'ordre monétaire. Nous constatons

que le Dinar perd continuellement de sa valeur, avec pour objectif

de soutenir les exportations. Ce qui se répercute sur le coût

des produits importés, aussi bien les dérivées du pétrole, les

céréales, le fer et tant d'autres. Ceci se traduit aussi par des tensions

inflationnistes de plus en plus manifestes, à savoir 4,5%

pour l'année 2006. Ces tensions inflationnistes se répercutent

sur le budget de l'Etat par l'augmentation du coût des subventions

et entraînent une détérioration du pouvoir d'achat des

ménages.

Le maintien de cette logique et surtout cette inlassable

recherche à embellir "la photo" se fait sur des bases fragiles et

se traduit par un coût assez élevé pour la collectivité et essentiellement

pour certaines classes sociales.

Cette croissance est bel et bien hypothéquée, car elle se base

sur un accroissement de l'endettement de tous les agents. Les

institutions financières dont les créances douteuses restent très

élevées, malgré une amélioration du ratio des ces créances par

rapport aux engagements des banques. Le montant en luimême

reste énorme, à savoir aux alentours de 5.200 millions de

dinars tunisiens, ce qui fragilise tout le système de financement

de l'économie. Le durcissement des conditions d'octroi des crédits

qui en résulte fragilise encore plus la situation des PME. En

deuxième lieu, viennent les entreprises dont la situation financière

reste toujours fragile, bien qu'elles bénéficient de tous ces

transferts. On constate certes une légère amélioration du taux

d’autofinancement, mais pas au point de dire que les entreprises

peuvent garantir la permanence de la croissance économique.

L'endettement public quant à lui a baissé, au début des années

quatre-vingt-dix comparé aux années quatre-vingt, mais a

connu de nouveau une augmentation depuis la fin des années

quatre-vingt-dix. Cette situation explique le recours de l'Etat à

des opérations de privatisation, mais aussi à des redressements

fiscaux à répétition, et généralement arbitraires, car ils ne touchent

pas d'une manière égale tous les acteurs économiques.

De leur côté, les ménages connaissent à leur tour une augmentation

de leurs endettements, aussi bien auprès des sources formelles

(banques) ou informelles sur lesquelles on manque de

données (l'épicier du quartier et autres).

La croissance aussi ne se partage pas équitablement, sachant

que les riches d'autrefois et ceux d'aujourd'hui, doivent leurs

situations à l'Etat. Autrefois grâce aux transferts multiples opérés

par les pouvoirs publics et grâce au soutien et à la protection

de l’Etat. Mais depuis vingt ans, grâce à la privatisation de l'Etat

lui-même et de ses institutions clefs, à l’avantage de nouveaux

groupes de riches qui détournent à leurs profits une partie

importante du patrimoine et des richesses créées.

L'investissement privé local marque, malgré toute cette batterie

d’incitations et d'exonérations, un comportement de désarroi et

de repli. Du désarroi provoqué par une dégradation de l'environnement

institutionnel et des conditions "des affaires". Du repli

aussi sur les activités traditionnelles intensives en mains

d'oeuvres non qualifiées, ou profitant et bénéficiant d'une certaine

protection et d'un appui de l'Etat (Agriculture, agro-alimentaire,

BTP).

Cette situation ne fragilise pas la croissance seulement, mais

la menace, parce que sans investissement, il est impensable

d'entretenir la croissance, encore moins de la faire porter vers

d'autres paliers. Sans oublier évidemment l’absence d’un renforcement

du tissu productif qui reste principalement constitué

d’activités intensives en mains d'oeuvres non qualifiées. Sachant

(selon les statistiques officielles) que soixante milles nouveaux

diplômés arrivent chaque année sur le marché du travail, dont la

moitié seulement a pu trouver des opportunités d’emploi, en

grande partie des emplois assistés par les pouvoirs publics (en

2005, 53% des emplois créés l'ont été grâce à l'assistance de

l'Etat, contre 45% en 2002).

Ainsi, les performances affichées, le sont sur une base très fragile,

et menacent réellement l'avenir de la croissance même et

des équilibres sociaux en termes d'emplois, de revenus, d’équilibres

entre les régions, les catégories sociales et les générations.




عدد التعاليق: 3

    تعليق: Walid ben omrane ...  
    26 نوفمبر 2007 في 3:51 م

    Bonsoir Tarek, J'ai remarqué ces dernièrs années une participation trés active de plusieurs spécialistes tunisiens en économie dans des débats. Des économistes comme Mouhcin Toumi et Chadly Ayari ont contribué à enrichir la question. Le problème se pose toujours en Tunisie au niveau des études de terrain qui manquent beaucoup surtout des enquêtes faites par des institutions indépendantes car ns spécialistes part généralement dans leurs analyses à partir de chiffres données par l'Etat ou par des institutions intenationales.


    تعليق: غير معرف ...  
    26 نوفمبر 2007 في 4:21 م

    Je ne suis pas économiste et je n’ai pas lu les articles dont parle Tarek. Je veux cependant exprimer quelques remarques.

    1- Je ne suis pas sûr que le taux de croissance soit le meilleur indicateur de la performance d’une économie donnée. Je m'explique.

    - Selon le FMI, le PIB de la Tunisie en 2004 se situe aux alentours de 77 371 millions de dollars.

    - 5% du PIB ~ 3868 millions de dollars

    - Le PIB de la France pour la même année, et selon la même source, se situe aux alentours de 1 724 647 millions de dollars.

    - 1% du PIB ~ 7246 millions de dollars

    Cet exemple montre que, bien que la croissance tunisienne soit 5 x supérieure à celle de la France, l’augmentation, sur une année, des richesses créées en France est plus grande, en absolu, que celles créées en Tunisie. Quant aux richesses créées proprement dites, elles sont 22 fois plus grandes coté français ..

    Conclusion : le PIB, et le PIB par habitant, sont les meilleurs indicateurs, à mon avis, de la performance d’une économie d’un pays donné.

    2- Il existe plusieurs politiques qui permettent de relancer l’économie d’un pays. Il y en une qui me semble primordiale : faciliter l’accès aux outils de production de richesses, et leur distribution auprès des consommateurs, en Tunisie, et dans le monde entier.

    Ce qu’il nous faut :

    - De l’énergie, des matières premières et des outils de production, à un coût aussi bas que possible.

    - Une infrastructure routière, portuaire et aéroportuaire moderne.

    - Des ressources humaines (des ingénieurs et des managers) hautement compétentes.

    - Une culture du travail et de l’entreprenariat.


    تعليق: Hamadi ...  
    27 نوفمبر 2007 في 12:11 م

    @tarek : le lien que tu as mis est inaccessible à partir de la tunisie. la 404 baché l'a écrasé. Peut etre parce que c'est un parti reconnu.
    On ne peut pas juger ce qu' a dit Dr Ben Romdhane ou Dr Bedoui.

    @Saied:
    Le PIB est un indicateur de richess créé sur une année c'est à ,dire c'est un indicateur de flux et pas de stock (richesse cumulée) l'utilisation d'u taux de croissance ne sert pas à juger l'économie d'un pays mais c'est un indicateur parmi d'autres.

    Pour l'exemple que tu as donné c'est un bon exemple pour illustrer de la théorie de ctach-up de solow mais ce n'est pas l'objet.

    Pour les politiques de relances, je suis tout à fait d'accord avec toi sur leur portée et utilité mais ce que tu presentes comme necessaire à la Tunisie ne releve pas de politique de relance mais de politique de developpement et par exemple pour "Une culture du travail et de l’entreprenariat" il ne faut des années ans pour l'acquerir



طارق الكحلاوي
نشأ طارق في أحد مدن الضواحي مدينة رادس الواقعة في الجمهورية التونسية. يشغل الآن موقع أستاذ في جامعة روتغرز (قسمي التاريخ و تاريخ الفن). تلقى طارق تكوينه الجامعي في جامعة تونس (كلية 9 أفريل، إجازة و دراسات معمقة في التاريخ و الآثار) و جامعة بنسلفانيا (رسالة دكتوارة في تاريخ الفن). و يعلق بانتظام على القضايا و الاوضاع العربية باللغتين العربية و الانجليزية في مواقع و صحف مثل "الجزيرة.نت" و "القدس العربي" و "الحياة" و "العرب نيوز" و "ميدل إيست أونلاين"، و يكتب عمودا أسبوعيا في جريدة "العرب" القطرية. يكتب أيضا في قضايا ثقافية و نظرية تخص الاسلام المعاصر في المجلة البيروتية "الآداب". و تمت استضافته للتعليق في قناة "الجزيرة الفضائية" و قناة 13 "بي بي أس" (نيويورك).

Tarek Kahlaoui
Tarek grew up in the suburban city of Rades in Tunisia. He is currently an Assistant Professor at Rutgers University (a joint position in the Art History and History departments). Tarek graduated from the University of Tunis (Bach. and DEA in history and archeology) and University of Pennsylvania (Ph.D. in history of art). Tarek also comments regularly in Arabic and English on Middle Eastern issues and politics in Aljazeera.net, Al-Quds Al-Arabi, Al-Hayat, Arab News, and Middle East Online, and writes a weekly column for the Qatari newspaper Al-Arab. He also writes on intellectual and theoretical issues related to contemporary Islam in the Lebanese magazine Al-Adab. He was also invited to comment in Al-Jazeera Channel, and in Channel 13 (PBS-New York).